En tout état de cause, la conséquence avérée la plus grave du film et de son succès, est la relance spectaculaire et à grande échelle des activités du Ku Klux Klan, en sommeil depuis quelques décennies et sa dissolution officielle par son fondateur. En 1915 même, quelque temps après la sortie de The Birth of a Nation qui chante son héroïsme, le mouvement est reformé par William Joseph Simmons, et reprend de plus belle ses activités clandestines de terreur et de lynchage. Le premier meurtre à l'actif du nouveau Klan sera celui de Léo Franck, un ouvrier juif accusé du viol et du meurtre d'une femme blanche, Mary Phagan. Des membres du nouveau Ku Klux Klan égorgent Léo Franck lors de son transfert à Atlanta, alors que sa peine a été commuée, son innocence étant plus que probable devant le manque de preuves et les soupçons portés sur un tiers. Mais le Klan, nouvellement remotivé par le film de DW. Griffith, décide de faire justice et de lyncher Léo Franck le 17 août 1915. Quelques mois après, dans une mise en scène directemment inspirée du film, William J. Simmons reforme le Ku Klux Klan dans la nuit de Thanksgiving, dans une cérémonie où un crucifix est enflammé au sommet de Stone Mountain, non loin d'Atlanta.
Les conséquences du film de DW. Griffith sont donc bien réelles, et elles sont meurtrières. Le but recherché dès l'écriture du roman par Thomas Dixon et de son aveu même, était justement la reformation du Ku Klux Klan, son but est donc atteint en 1915 à la suite de la diffusion du film. The Birth of a Nation, dans l'histoire du cinéma américain mais plus largement dans l'histoire des États-Unis au XXe siècle, c'est donc cela aussi : par le pouvoir de sa propagande suprémaciste, une œuvre cinématographique a tant réussi à raviver les tensions raciales, qu'elle a conduit bel et bien à la "seconde ère" du Ku Klux Klan, comme on nomme cette nouvelle époque du mouvement, à partir de 1915. Ce film n'a donc pas été uniquement une simple représentation du racisme, il en a été l'un des moteurs durables et déterminants.
Le geste de Nate Parker aujourd'hui, en reprenant le titre du film le plus éperduement raciste de l'histoire du cinéma, correspond en somme à un contre-manifeste. Par le passé, plusieurs tentatives avaient été faites, pour apporter des sortes de contre-pieds au film de Griffith. Alors qu'une manière de réponse directe est filmée en 1918 par John W. Noble, sous le titre The Birth of a Race, celui qui est considéré comme le tout premier réalisateur noir du cinéma américain, Oscar Micheaux, réalise en 1919 Within our Gates, prenant le parti des Noirs contre les représentations transmises dans le film de Griffith (on peut voir ce film en ligne, ici).
En se consacrant à l'insurrection de Virginie et à l'histoire de Nat Turner, Nate Parker veut aujourd'hui inverser le paradigme contenu dans le titre pompeux de Griffith, semblant signifier en 2016 que si les États-Unis peuvent célébrer une naissance symboliqque, c'est dans la mémoire d'une lutte pour la liberté, d'un soulèvement, même violent et impitoyable d'hommes et de femmes asservis, plutôt que dans la glorification du racisme. En s'opposant à la propagande ouvertement suprémaciste d'un délire cinématographique du début du XXe siècle - une œuvre saluée pour ses aspects techniques et connue dans le même temps pour son propos haineux -, The Birth of a Nation de Nate Parker est donc aussi un manifeste, mais fondé sur l'histoire et non sa manipulation pure et simple. Il livre bien sûr la vision héroïque d'une révolte sanglante mais tragique, et cherche à signifier un siècle après Griffith, le choix d'une référence fondatrice dans la lutte pour l'émancipation.
Nul doute que dans l'Amérique de Donald Trump, l'avenir de l'œuvre de Nate Parker est encore à construire...
Bien que cela puisse paraître impensable aujourd'hui, ce délire raciste connut à sa sortie en 1915 un succès populaire phénoménal, le premier succès de masse du cinéma américain à ce niveau d'affluence. Le racisme extrême promu par le film provoque comme on pouvait s'y attendre une vague d'émeutes raciales, notamment à Philadelphie et Boston. Durant l'année qui suit la sortie du film, plusieurs lynchages de Noirs seront commis par des spectateurs blancs galvanisés et persuadés d'avoir été humiliés par la défaite du Sud et par l'abolition de l'esclavage. Devant ces troubles qui aggravent encore une situation raciale déjà très tendue, le NAACP (National Association for the Advencement of Colored People) proteste, organise de nombreuses manifestations et demandent aux autorité de limiter la diffusion du film. Mais c'est sans compter le succès populaire, mais aussi l'activismme de Thomas Dixon, l'auteur du roman qui, devant ce succès du film, parvient à organiser une diffusion privée pour son ami le Président Woodrow Wilson, à la Maison Blanche (premier cas de ce genre dans l'histoire d'ailleurs). Wilson aurait, selon certains témoignages, dit son admiration pour le film (le témoignage est néanmoins sujet à caution). Devant les émeutes, il publiera néanmoins un communiqué désapprouvant la lecture partisane de l'histoire ainsi véhiculée.
Le film de Nate Parker : un pied de nez à l'ode raciste
de D.W. Griffith, The Birth of a Nation (1915)
Volontairement, le film de Nate Parker reprend le titre de la toute première super-production de l'histoire du cinéma américain, le célèbre The Birth of a Nation de David Wark Griffith, l'un des précurseurs du cinéma hollywoodien, fondateur de la United Artists avec Douglas Fairbanks et Charlie Chaplin. Ouvertement raciste, DW. Griffith réalise en 1915 le tout premier film à gros budget du cinéma américain, on dirait aujourd'hui le premier « blockbuster » du cinéma, qui se trouve être un manifeste en faveur de la ségrégation, et à la gloire ouvertement clamée du Ku Klux Klan. Dans ce film militant, l'esclavage est présenté comme particulièrement humain de la part des planteurs du Sud et son abolition, comme un affront qui précipite le pays dans la catastrophe. Tiré du roman The Clansman de Thomas Dixon, DW. Griffith va créer là une véritable ode raciste sans précédent, un manifeste pour la suprématie de la race blanche aux États-Unis. Le film réécrit l'histoire de la guerre civile et de ses lendemains, à travers les trajectoires de deux familles, les sudistes Cameron, et les Stoneman, abolitionnistes du Nord. La défaite des Confédérés en 1865 et les lendemains de la guerre font l'objet dans le film, d'une réécriture volontaire de l'histoire, au gré de laquelle les Noirs ayant acquis leur liberté sont présentés comme les nouveaux maîtres du Sud. Alcooliques, paresseux, libidineux et bon à rien (des scènes fameuses l'illustrent très explicitement), ils prennent les rênes du pouvoir de l'assemblée de Caroline du Sud, et font voter des lois humiliant les Blancs et légalisant les mariages inter-raciaux. Ben Cameron, héros de la bataille de Petersburg, reçoit une inspiration foudroyante en observant des enfants blancs terroriser des enfants noirs en jouant aux fantômes : il crée le Ku Klux Klan, milice patriote qui va se donner pour mission de sauver la race aryenne dans le Sud, de la barbarie des hommes noirs. Pendant ce temps, sa sœur Flora, poursuivie par un Noir qui cherche à la violer, se tue en tombant dans un précipice. Ben va réussir à vanger sa mort par le lynchage du coupable avec ses compagnons du Klan qui amènent son corps au gouverneur, qui est désormais le mulâtre Lynch, un psychopathe qui veut humiler les Blancs et cherche à son tour à s'accaparer Elsie Stoneman dont Ben est épris. Plus tard, encerclés par les soldats noirs qui cherchent à les déloger de leur refuge pour les massacrer, les Cameron et les Stoneman (réunis dans le malheur pour échapper aux Noirs et enfin assemblés « dans la défense de la naissance aryenne ») sont sauvés in extremis par une charge héroïque du Ku Klux Klan. Les nouvelles élections venues, les Noirs trouvent devant eux une ligne de soldats du Klan qui les dissuade de prendre part au vote. La suprématie blanche est enfin rétablie, le Nord s'est uni au Sud pour la défense de la race, et Jésus-Christ fait son apparition pour bénir le triomphe de son peuple sur la barbarie noire et la restauration de la paix : « the gentle Prince in the Hall of Brotherly Love in the City of Peace ». Si le cœur vous en dit, vous pouvez voir l'ingralité des 3h13 du film en ligne.
The Birth of a Nation, DW. Griffith (1915) : panorama et scènes d'anthologie
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Ci-dessous, deux panoramas de présentation du propos raciste et des aspects cinématographiques de The Birth of a Nation de DW. Griffith. Puis trois scènes d'anthologie choisies parmi bien d'autres, de l'intensité du racisme véhiculé par le film : vision bestiale des Noirs, glorification du Ku Klux Klan.
Au-delà même de cette occurrence assez spectaculaire en soi, c'est la société américaine dans son ensemble qui se retrouve une nouvelle fois confrontée par l'intmédiaire d'un film, à son passé de nation esclavagiste. Et la sortie du film de Nate Parker, présenté pour la première fois en janvier 2016 au Festival de Sundance dont il a remporté le Grand Prix du Jury et le Prix du public, n'intervient pas à n'importe quel moment : en 2015 et 2016, toute une série de morts de Noirs américains tués par la police a donné lieu à un vaste mouvement de contestation, "Black lives matter". La concomitance de ce contexte avec la promotion puis la sortie du film fait que plusieurs leaders du mouvement ont pris le film pour symbole, comme une sorte de manifeste pour la rébellion contre le racisme. Et surtout, fait qui ne cesse de susciter la controverse : comme par un curieux hasard, lors de la promotion du film, ressort dans les médias une affaire de 1999 dans laquelle Nate Parker dans sa jeunesse fut accusé de viol, avant d'être acquitté par la justice. Ce hasard-là peut difficilement faire illusion car le film de Nate Parker, dans le contexte actuel, étant tenu pour véhiculer un potentiel de dangerosité et inciter à la rébellion de la communauté noire, tout est bon pour en limiter la portée. En tout cas, Nate Parker a été conduit devant cette campagne médiatique, à cesser la promotion de son film. Aujourd'hui, il arrive en France.
Nate Parker et Anderson Cooper, pour l'interview sur CBS
("60 minutes Overtime"). Cliquer : liens vers les archives
de CBS (accès payant pour les vidéos)
Le versant mémoriel de l'insurrection
de 1831 : les débats autour du film
Comme pour Twelve years a slave, l'un des intérêts cruciaux de la représentation cinématographique des faits historiques liés à l'esclavage réside dans les débats suscités par le cinéma : autour des films (ce fut le cas dès Amistad de Spielberg en 1998), c'est la société américaine tant travaillée encore dans les tréfonds de son inconscient et dans sa vie sociale elle-même, par les questions raciales, qui se retrouve à débattre de l'histoire et des trajectoires communes. Et à chaque fois, le débat n'est jamais le même, tant il est formulé dans ses fondements, par les problématiques particulières représentées par chaque film : ce fut la traite pour Amistad, la préfiguration de la guerre civile autour de la question de l'esclavage pour Twelve years a slave, et pour The Birth of a Nation, c'est à la fois les luttes menées par les esclaves quelques années avant la guerre civile, que la violence de l'ordre esclavagiste lui-même qui conditionnent ce débat. Mais c'est surtout le caractère problématique du personnage de Nat Turner lui-même qui suscite dès la sortie du film aux États-Unis, en octobre 2016, le plus de controverses, à l'image de celles qui ont toujours entouré sporadiquement la question de l'insurrection de Virginie, et qui revient toujours à se demander si Turner doit être considéré comme un héros ou un assassin. Lors de la sortie du film sur les écrans américains, l'un des moments les plus marquants de ces débats se sont cristallisés dans l'une des émissions stars de la télé américaine, "60 minutes Overtime" sur CBS, du journaliste Anderson Cooper. Car en voulant creuser la question de l'insurrection de Virginie, Cooper ne s'est pas contenté de la promotion traditionnelle du film et de l'entretien mené avec son réalisateur Nate Parker : il est retourné en Virginie, sur les traces de Nat Turner, en mobilisant deux descendants directs de cette histoire, un descendant de Turner, et un descendant de planteur dont la famille fut décimée par la révolte. La démarche, au cœur de la question mémorielle de la représentation du passé (on pense, mutatis mutandis à ce que Christine Chivallon a effectué en anthropologie à propos de l'insurrection du Sud de la Martinique de 1870) a été, on peut le deviner, révélatrice entre autres du poids toujours prégnant de ce passé, en des termes qu'il faut entendre (voir le document présenté ci-contre). Mais la démarche a également été inattendue pour Anderson Cooper lui-même, car en effectuant ses investigations, lors d'une discussion filmée avec le Profeseur Henry Louis Gates, le journaliste va découvrir que l'un de ses propres ancêtres fut justement un propriétaire d'esclaves, tué par l'un d'entre eux lors d'une rébellion : lors de son entretien, l'universitaire tend au journaliste un registre civil dans lequel est consigné le nom de son aïeul, assorti de la mention "killed by Negro". L'histoire circulaire, qui rattrape dans le présent : c'est cela même, que la mémoire de l'esclavage aux États-Unis et ailleurs.
Samuel Warner, "Authentic and Impartial Narrative of the Tragical Scene Which
Was Witnessed in Southampton County (Virginia)", (New York, 1831) -
Prints and Photographs Division, Library of Congress.
L'occurrence historique du parcours de Nat Turner : histoire et symbole
Si cette question de l'interprétation historiographique ou littéraire du parcours de Nat Turner contient en elle-même cette forte charge émotionnelle porteuse de polémiques potentielles, c'est que le personnage est peu à peu devenu un symbole - dans les années soixante donc et sa réappropriation par les Black Panthers notamment, mais bien avant déjà. Turner investit à lui seul la figure symbolique du rebelle à l'oppression de l'ordre esclavagiste, et des prémisses de l'éclatement de celui-ci, quelques années avant la déflagration de la guerre civile américaine. Dans une certaine mesure, c'est au titre de cette double allégeance, historique et symbolique, intéressant donc l'histoire comme la mémoire de l'esclavage, que le personnage et son parcours sont passionnants. Car il est avéré que pour l'histoire, l'insurrection de Virginie eut un rententissement effectif, et que la cristallisation de la dichotomie entre les abolitionnistes du Nord et les planteurs du Sud doit beaucoup à cette subite flambée de violence. L'insurrection de Virginie a pu fournir aux esclavagistes un argument en faveur du statu quo, alors que le mouvement abolitionniste a pu au contraire le citer en exemple de l'impoossibilité du maintient de l'esclavage. Par ailleurs, le caractère massif de l'écrasement de l'insurrection (la milice des planteurs secondée par plusieurs centaines de soldats) dit assez bien la crainte de l'extension de la révolte, sur le modèle de la révolution haïtienne encore proche. La conspiration préalable et la planification de la révolte évoquent dans dans les imaginaires l'épisode mythifié de Bois-Caïman, mais aussi la soudaineté et la violence du soulèvement. Dans le même temps, le versant symbolique du personnage de Turner était né, et allait alimenter durablement la conscience de la communauté noire, de la possibilité d'une prise en mains de son destin, par la lutte armée. Il devait être par conséquent évoqué non seulement par Malcolm X mais aussi, plus tard par le très controversé Louis Farrakhan. Pour ces deux aspects donc, le personnage de Nat Turner, inséparable de cette retentissante insurrection, héroïsé ou controversé, demeure un acteur essentiel de cette histoire.
La réécriture par William Styron : best-seller et polémique
En 1967, le célèbre romancier à succès William Styron, l'auteur du Choix de Sophie, va s'emparer de cette histoire pour en faire un roman marquant, du nom même d'ailleurs que le récit initial, à savoir The Confessions of Nat Turner. Le roman connaît un succès foudroyant, et vaut à William Styron le Prix Pullitzer de la fiction en 1968, mais aussi de sérieuses controverses quant à la nature de son évocation du personnage de Nat Turner. Le romancier, lui-même originaire du Deep South et précisément de Virginie, est soupçonné d'avoir voulu dresser un portrait complaisant des esclavagistes, et les intellectuels noirs américains lui reprochent surtout de s'être laissé aller à des poncifs racialistes, tels que notamment la convoitise de Turner pour les femmes blanches. Car en se réappropriant le parcours de Nat Turner, Styron touchait à la fois à un fait important de l'histoire de l'esclavage, mais aussi de la mémoire qui y était attachée au sein de la communauté noire, au moment même d'ailleurs où le mouvement des Black Panthers s'annexait la figure héroïque de la première révolte significative d'avant la guerre civile. À vrai dire, le roman de Styron est bien plus complexe et élaboré que celui d'une vision racialiste, le problème essentiel étant qu'en 1967, en plein mouvement des droits civiques, un écrivain blanc du Sud pouvait difficilement s'appropier cette histoire sans s'attirer les foudres des militants de l'époque, comme l'avait d'ailleurs bien compris son ami James Baldwin. Le livre de William Styron a été relu depuis avec un regard neuf, considérant son investigation littéraire de l'histoire de Nat Turner.
Les historiens ont donc pu se fonder sur un document précieux en tant que témoignage, mais qui va connaître de surcroît une célébrité inattendue, non seulement dans l'histoire, mais aussi dans la littérature américaine.
Le récit de l'insurrection de Virginie (1831)
Deux ans après le triomphe du chef d'œuvre de Steve Mac Queen Twelve years a slave couronné aux Oscars en 2014, après également l'important film de Quentin Tarantino de 2012, Django unchained, le film de Nate Parker (comédien et réalisateur) The Birth of a nation, semble constituer un de ces évenements déterminants dans l'histoire de la représentation de l'esclavage dans le cinéma américain. Comme souvent dans ce qui est déjà un genre, le scénario est fondé sur des faits réels et en l'occurrence assez célèbres dans l'histoire des États-Unis et de la période précédant la guerre civile, puisqu'il fait état de l'une des retentissantes révoltes d'esclaves survenue en Virginie, comté de Southampton en 1831. Nat Turner, esclave sur une plantation de coton, au talent de prêcheur empreint de religiosité, mène sur plusieurs plantations une révolte sanglante, ne supportant plus le sort quotidien de violence et d'humiliation qu'il a connu depuis l'enfance. Il incite ses pairs à se rebeller contre leur condition, au nom de la Bible et de l'idéal de justice qu'il y trouve. Turner prend la tête de la révolte armée le 21 août 1831, qui le conduit au massacre de plusieurs familles de planteurs dans le comté de Southampton. Cette révolte est rapidement écourtée par une riposte non moins violente des planteurs constitués en milice appuyés par d'importantes troupes militaires, mais Nat Turner parvient à prendre la fuite. Ce n'est que plusieurs mois plus tard, au prix d'une traque impitoyable qu'il sera rattrapé avant d'être pendu le 11 novembre 1831.
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