Si la Charte du Manden a pu parvenir jusqu'à nous, on le doit aux vertus de la tradition orale, très forte en Afrique comme on le sait. Or, c'est justement à partir de la fondation de l'Empire du Mali au début du XIIIe siècle qu'apparaît le rôle primordial du griot, réceptacle et transmetteur de la tradition et des connaissances. Les lignées de griots sont donc redevables de la création de ce mode de transmission qui émane de l'empire malien. Ce documentaire aborde les différents aspects de cette tradition du griot au cœur de l'Histoire de l'Empire du Mali.
VIDÉO : Djeli, les gardiens de la mémoire de l'Empire du Mali
Je suis né griot (France Ô, Gwenaelle de Kergommeaux et Olivier Janin)
Au moment des indépendances, il a donné son nom à un état plus grand et plus prometteur que celui d'aujourd'hui. Il fédérait plusieurs royaumes, d'autres royaumes l'avaient précédé. Tous témoignaient de la présence de l'Afrique de l'Ouest dans les échanges du temps. Le Sahara et sa rive sahélienne communiquaient, nomades et sédentaires pouvaient coexister dans des réseaux commerciaux que contrôlait un pouvoir politique, le tout était branché sur les grandes dynamiques d'échange du monde musulman. Il laisse un souvenir qui a la brillance et la fugacité d'un reflet d'or.
(Texte : France Inter, "La marche de l'Histoire")
Jean Lebrun consacrait le 7 février 2013 son émission "La marche de l'Histoire", à un panorama de l'Histoire de l'Empire du Mali, en compagnie de François-Xavier Fauvelle-Aymar, historien, directeur de recherches au CNRS et spécialiste de l'Histoire de l'Afrique noire.