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ITM / Biennale internationale des Poètes

en Val-de-Marne / Théâtre Antoine Vitez

Délire


Pourquoi les noirs n'ont pas les mêmes droits que les blancs

Sous prétexte qu'ils ne viennent pas du même continent ?


Les bras attachés, pensant à mon passé

Je me résouds à cette vie,

Je vais être puni


Des tortures on a subies, des blessures resteront à vie.

Mais rien ne vaut une liberté

Pourquoi n'y avaient-ils pas songé ?


Cette gangrène me taille //  les veines

Ces chaînes emprisonnent ma haine

font de moi un homme sans peine


Ne voyant pas le bout du tunnel

Je crus ce voyage éternel


Arrivés sur l'île de Goret

Nous fûmes accueillis par les fouets.


La sueur sur nos fronts,

Dans les champs de coton

Nous nous mîmes au travail

Travail d'esclave, dé-com-po-sant nos visages.



Lina Bahbah, Audrey Delagarde, Younès Gater,

Sarah Koalal et Alexis Moulin

  

Les chaînes du désespoir


Depuis mon plus jeune âge

Des hommes venant du rivage

pénétraient la plage et envahissaient mon village.

Je les voyais emmener nos mères

Pour les soumettre à l'esclavage

                                                                                 D'outre-mer

Dispersés à travers des champs de coton

Ils nous traitaient tels des cochons.


Ah ! Ces chaînes,

Qu'est-ce qu'elles sont vaines

Ces hommes mal élevés

Nous ont di-vi-sés

Pour mieux régner

Ils nous ont séparés

                                             de

                                                             nos frères devenus Antillais

                                                             Plus jamais je ne les reverrai

                                                             Car ils ont déjà atteint le quai.


Ah ! Ce commerce triangulaire

Qui à travers terres et mères

A tué nos frères


Ah ! Afrique ! Fric !

Du fric si t'en as pas tu restes chic

Ah ! Afrique dis-moi Afrique continent des plus idylliques

Rien ne sera jamais plus que l'Afrique


Il serait temps de tourner la page



            ALORS D'APRES VOUS QUI SONT LES HOMMES SAUVAGES ?



Teddy Gadegbeku, Souleymane Niang, Alexis Pamphile

  

Dernière destination


Je viens de me réveiller

Je me rends compte que je suis drogué

Je suis dans un bateau négrier

A côté de moi, d'autres moins effrayés


Tous enchaînés, certains en train de pleurer

Car ils ne sont pas forts

Ils savent qu'à l'arrivée, c'est la mort.


Le bateau s'arrête

                             On sort

                                          et on baisse tous la tête

On voit les négriers, on voit ceux qui nous ont achetés.


On nous amène à notre nouvelle maison

On nous considère comme des paillassons.

On nous apprend une religion

On nous amène dans les champs de coton


On doit travailler toute la journée


On doit ramener plus de deux cents livres sinon on sera fouetté


Nous sommes des esclaves

A la liberté, ceci est une entrave


cent ans d'esclavage

cent ans de rage


Pendant cent ans, impossible de trouver la page.

Au nord, nous sommes en liberté

Au sud, on nous oblige à travailler


Chaque jour, nous sommes soumis et maltraités.

Chaque jour, nous sommes épuisés et fatigués.

Pour les négriers, nous sommes des objets.


Ils disent ce noir est ma propriété.


D'être envoyé dans les champs, j'en ai marre

Mais il est trop tard


Si je ne travaille pas assez ils voudront enfin me tuer


Car je me suis révolté

Ils vont enfin me tuer


Ils arrivent pour me pendre et je suis pendu.

Ca y est, c'est fini, j'ai vécu.


Junior Amarilla Centurion, Nathanaël Falque Vert,

Etienne Robert, Jérémy Salfati, Inès Sebti

  

Poèmes composés par les élèves de la 3e A

du Collège La Cerisaie à Charenton-Le-Pont

  

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Les poèmes des élèves du Collège

La Ceriseraie de Charenton-le-Pont

"Les Mémoires des esclavages

et de leurs abolitions"

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- CONCOURS DE POÉSIE -


  

© Institut du Tout-Monde, 2013. Site établi et réalisé par Loïc Céry, pour l'ITM. Le contenu du site est libre de droits (sauf utilisation commerciale), à condition d'en indiquer clairement la provenance, avec l'url de la page citée.